Le chômage est un fléau qui ronge notre société depuis des décennies. Il ravage des vies, détruit l'espoir au cœur même de notre jeunesse, déséquilibre notre modèle social, appauvrit notre économie, nos territoires, nos villes.
J'ai aujourd'hui 38 ans et, toute ma vie, j'ai vécu dans une France touchée par le chômage de masse. Un chômage tellement ancré dans notre pays que plus personne ne semblait en capacité de le faire reculer.
La classe politique, dans son ensemble, semblait ne plus y croire elle-même. Par manque de courage, par lâcheté, par paresse ? Je ne saurais dire. Par manque de détermination ? Par manque d'audace ou de ténacité ? Sans doute.
Et pourtant, ce combat - nous le savons tous - est LE combat qu'il nous faut mener. Il y a trois ans, après l'avoir écouté, après l'avoir lu, après avoir cru déceler en lui cette détermination à mener les réformes qui nous permettraient de sortir d'un échec long de plusieurs décennies, après l'avoir rencontré, je me suis engagé aux côtés d'Emmanuel Macron pour sortir enfin de cette spirale du chômage.
Depuis le début du quinquennat, le Président et son gouvernement mettent en œuvre des réformes courageuses et nécessaires à notre pays. Réforme du code du travail, loi PACTE pour moderniser notre économie, réforme des retraites, développement de l'apprentissage, dédoublement des classes de CP et CE1 pour favoriser l'apprentissage des savoirs fondamentaux : je ne peux toutes les citer. Comme responsable de la mobilisation lors de la présidentielle, puis comme référent départemental dans l'Eure, j'ai défendu et accompagné ces réformes, je me suis engagé pour peser sur leur construction, pour participer à leur mise en œuvre, pour les expliquer.
Je n'ignore rien des blocages, des conservatismes, des outrances d'une partie de la classe politique, des appels à la haine ou à la violence qui agitent les esprits et échauffent nos concitoyens les plus radicaux : mais nous devons regarder la réalité de notre pays en face. En vérité. Nos indicateurs économiques s'améliorent, nous sommes devenus (malgré les images de violence dévastatrices) la première destination des investissements étrangers en Europe, et depuis plusieurs mois notre chômage recule enfin.
Rien n'est acquis, bien sûr. La route est longue et la pente est forte, comme disait Jean-Pierre Raffarin. Mais la dynamique est bonne, nous devons persévérer. Avec un reflux de près de 3% du chômage de longue durée sur un an, nous atteignons un rythme de décrue inégalé depuis bien longtemps.
Dans cette nouvelle dynamique française, Évreux peut se relever et renouer avec l'attractivité. C'est notre mission pour les années qui viennent. C'est la raison de mon engagement au service des Ébroïciens. Rassemblés et combattifs, faisons d'Évreux une terre de réussite, une terre de croissance durable et solidaire, une terre ambitieuse pour sa jeunesse.
Retroussons nos manches, faisons les bons choix d'investissements, défendons nos atouts, travaillons avec acharnement et réussissons !
Avec vous, pour qu'Évreux avance !