Mensonge et soupçon au cœur du rachat des Usines de Navarre par EPN

Mensonge et soupçon au cœur du rachat des Usines de Navarre par EPN

Les conseillers communautaires d’Évreux Portes de Normandie, les conseillers municipaux et l’ensemble des habitants d’Évreux pensaient qu’Évreux Portes de Normandie avait acquis l’intégralité du site des anciennes usines de Navarre, au printemps 2019, pour bâtir un projet d’avenir.

Le Maire d’Évreux et Président de l’agglomération nous avait affirmé haut et fort qu’EPN devenait propriétaire de « la totalité de l’unité foncière » : c’était un mensonge. Nous apprenons aujourd’hui par la presse qu’il n’en est rien et que 8 parcelles longeant le cours de l’Iton ont été rachetées par un investisseur privé, lié à sa première adjointe.

Un mensonge qui vient une nouvelle fois entacher la sincérité des débats au sein des institutions locales de la ville et de l’agglomération. Un mensonge envers les élus communautaires qui ont voté de bonne foi pour un projet de rachat total, et à qui l’on a caché l’identité de l’acquéreur de plusieurs parcelles, essentielles au projet de reconversion du site. Un mensonge envers les citoyens de l’agglomération qui pensaient que l’argent public était mobilisé de manière transparente.

❌Pourquoi n’avoir pas fait état de cette transaction privée lors des débats ?

❌Pourquoi avoir passé sous silence le montage complet de la transaction ?

❌Qu’y avait-il à cacher ?

Guy Lefrand, si prompt à jouer les chevaliers blancs en maniant l’argent du contribuable, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes : il y sera contraint. Le cabinet du Maire, selon la déclaration officielle, considère que l’affaire est anecdotique. Son Vice-Président en charge du dossier au sein de l’agglomération précise qu’il n’était pas au courant. Des réponses évidemment bien insuffisantes au regard de l’opacité qui entoure aujourd’hui le « système Lefrand ». Les citoyens n'accepteront pas qu'un clan leur vole l'avenir du site des usines de Navarre !

Car si le mensonge envers les élus et les citoyens est anecdotique, si l’opacité des transactions mobilisant l’argent du contribuable devient la règle, si le conflit d’intérêt généralisé devient la norme, que restera-t-il de notre démocratie ?