Au cours des dernières années, un fossé s’est creusé entre la réalité de la politique régionale menée en Normandie et la communication qui l’entoure. Certaines décisions vont évidemment dans le bon sens, comme les investissements réalisés dans le matériel ferroviaire. Il était plus qu’urgent d’agir ! Sur ce dossier, combien de photographies et d’articles de presse, combien de mises en scène de la majorité régionale assise confortablement dans des rames de train flambant neuves, combien de selfies aux mines satisfaites ? On ne les compte plus. Pourtant le fond du problème n’est pas résolu : les retards continuent de s’accumuler, les usagers des trains de Normandie continuent de subir les aléas des changements d’horaires et des suppressions de trajets : du matériel oui, mais encore faut-il pouvoir monter à bord ! Cet exemple de la mobilité ferroviaire illustre à lui seul ce que nos concitoyens ne comprennent plus : une autosatisfaction plus régulière que nos trains, un décalage grandissant entre ce qui est dit et ce qui est fait, une énergie focalisée sur les images plutôt que sur le quotidien des habitants.
A l’approche des élections, cette tendance s’est accélérée au détriment de la construction d’une vision claire pour l’avenir de la Normandie, éloignant toujours plus l’institution régionale de ceux qu’elle doit servir. A chaque nouvelle problématique, à chaque nouveau défi, la réponse de la Région est désormais immuable : un chèque ou un nouveau guichet. Dans le premier cas, la logique de court-terme permet à l’exécutif de donner l’illusion d’une réponse rapide, souvent mal dimensionnée et insuffisamment structurée. Dans le deuxième cas, la création d’un guichet permet de se congratuler à peu de frais et sans engagement concret. Cette double logique du chèque et du guichet est devenue la marque d’une politique régionale sans âme ni vision, une sorte de réflexe pavlovien faussement efficace et dénué d’ambition à moyen et long-terme : nous n’avons jamais entendu le Président sortant nous dire quelle Normandie il projette dans 10 ans. C’est pourtant ce dont notre région a désormais besoin, tant sur le plan des mobilités, que du maillage territorial en matière de santé ou de la consolidation et du développement de nos filières agricoles et industrielles.
Nous, colistiers de Laurent Bonnaterre dans le département de l’Eure, voulons porter un autre équilibre dans l’action régionale. Nous pensons que le travail de proximité avec les élus locaux et avec nos concitoyens est un maillon essentiel dans la construction des politiques publiques à l’échelle de la Normandie. Nous affirmons notre engagement à soutenir la société civile et les acteurs publics dans une perspective de long-terme, afin d’éviter le saupoudrage et la dispersion de notre force d’intervention budgétaire. Il ne s’agit pas de subventionner moins, mais de subventionner mieux. Avec en ligne de mire, une Normandie rassemblée, plus efficace et plus forte, résolument tournée vers l’avenir.
Les candidats de la liste Normandie Terre d’Avenir de Laurent Bonnaterre 2021 dans l’Eure :
- François Ouzilleau,
- Isabelle Collin ,
- Guillaume Rouger,
- Gwendoline Presles,
- Patrice Bonvoisin,
- Sylvie Cormier,
- Rémi Vieillard,
- Isabelle Duong,
- Gérard Thébaud,
- Inci Altuntas,
- Cédric Brout,
- Olivia Andrez,
- Jim Dhoedt,
- Elise Decrette Casanova,
- Ibrahim Dibassi,
- Laurence Huzé,
- Claude Malysse,
- Camille Desrayaud,
- Clément Laforge,
- Nicole Duranton.